Un grève féministe à Blois contre le « système capitaliste et patriarcal »
Ce vendredi 8 mars 2024, journée internationale des droits des femmes, un appel à la grève féministe et à la manifestation à Blois avait été lancée par la CGT 41, la FSU 41, le collectif des droits des femmes 41, le Planning Familial 41, Solidaires Loir-et-Cher et NousToutes41. A priori, 200 à 300 personnes ont battu le pavé depuis la Préfecture cet après-midi. Bien plus qu’à Vendôme où un trentaine de personnes s’étaient mobilisées en cette fin de période scolaire. Parmi les slogans, on citera « Violences sexistes +violence sociales : même combat contre le capital », ou encore « Ca fait grève féministe pour que crève le capitalisme ».
Dans le cortège, on critiquait l’écart entre les promesses politiques (« grande cause du quinquennat ») et la réalité des violences et discriminations que subissent les femmes, les inégalités persistantes dans le monde du travail, où les femmes subissent une précarité accrue et assument l’essentiel du travail domestique et de soin, vital « pour le maintien du système capitaliste et patriarcal ». Le mot d’ordre de cette grève féministe est : « Face à ce système capitaliste, patriarcal et raciste, qui oppresse les femmes et les minorités, il est urgent de se mobiliser. » Avec ce message : « Nous revendiquons l’égalité professionnelle, des salaires pour vivre, des retraites pour tou·tes, de meilleures conditions de travail et par conséquent la fin de ce système qui nous exploite et nous opprime ! »
