Deux mobilisations en soutien aux victimes de violences sexuelles et au droit à l’avortement
En ce mois de septembre 2024, deux rendez-vous à Blois mettront en avant la solidarité envers les victimes de violences sexuelles et la lutte pour le droit à l’avortement. Ces mobilisations, soutenues par des organisations telles que la CGT, Solidaires, le Planning familial, le Collectif des droits des femmes et Noustoustes, visent à sensibiliser et à inciter à l’action contre les injustices persistantes dans la société.
Rassemblement de soutien en lien avec le procès de Mazan
Le premier rassemblement aura lieu le mercredi 18 septembre 2024 à 18h devant le tribunal de Blois. Cette date marque un moment crucial pour le soutien à Gisèle Pelicot, une femme tragiquement transformée en victime par son ex-conjoint, Dominique Pelicot. Celui-ci est accusé d’avoir administré des substances chimiques à Gisèle pendant une décennie, permettant à d’autres hommes de la violer, à son insu, une horreur qui a été documentée.
Ce cas, connu sous le nom de l’affaire de Mazan, implique 83 accusés, dont 51 ont été identifiés et traduits en justice. Les profils des accusés sont terrifiants de banalité. Le rassemblement du 18 septembre est un cri de ralliement, non seulement en soutien à Gisèle mais aussi à toutes les personnes victimes de violences sexistes et sexuelles. Il est organisé pour réaffirmer l’importance de la justice et de la reconnaissance des souffrances subies par les victimes.
Journée internationale pour le droit à l’avortement
Le second grand rassemblement se tiendra le samedi 28 septembre 2024, coïncidant avec la Journée internationale pour le droit à l’avortement. Les militant·e·s se réuniront à 17h30 sur les escaliers Denis Papin à Blois. Cette journée est d’une importance capitale, particulièrement dans un contexte mondial où le droit à l’avortement est menacé ou révoqué dans de nombreux pays. Elle soulève également une alerte concernant les mouvements de l’extrême droite en Europe, qui cherchent à restreindre ou interdire complètement l’accès à l’avortement. L’appel à l’action inclut des exigences pour l’inscription du droit à l’avortement dans la Charte Européenne des Droits Fondamentaux et pour la dissolution des associations anti-IVG.