Le collectif « Pas d’enfants à la rue » interpelle publiquement Monsieur le Préfet
Un élan de solidarité pour les familles à la rue en appelant à une action préfectorale durable.
Blois se trouve au cœur d’une situation alarmante qui ébranle ses valeurs de fraternité : plus de 20 enfants scolarisés, victimes d’une précarité effroyable, sont contraints de dormir dans la rue. Face à cette urgence humanitaire, le collectif « Pas d’enfants à la rue » monte au créneau, en appelant à une action immédiate des autorités préfectorales.
Dans un élan de solidarité remarquable, les habitants et institutions de Blois prennent les devants. Ainsi, l’école élémentaire Jules Ferry a ouvert ses portes pour une nuit à une famille démunie de quatre enfants, une initiative rendue possible grâce à l’intervention rapide et bienveillante de la mairie.
Dans le même esprit, l’école élémentaire Victor Hugo a été le théâtre d’une belle chaîne de solidarité. Un collectif de parents d’élèves, épaulé par l’équipe enseignante, a accueilli une famille avec cinq enfants, offrant un toit temporaire dans cette tempête de l’indifférence.
Cependant, ces actions ponctuelles, bien que louables, ne sauraient occulter la responsabilité de l’État dans cette crise. Le collectif « Pas d’enfants à la rue », porteur de l’indignation collective, interpelle directement Monsieur le Préfet. L’urgence est claire : il faut, sans délai, assurer un abri stable à ces enfants et à leurs familles. Il s’agit là d’une question de dignité nationale, du respect des droits fondamentaux des enfants qui sont l’avenir et l’honneur de notre pays.
La mobilisation ne s’arrête pas aux portes des écoles, informe FSU 41 membre du collectif « Pas d’enfants à la rue ». Le collectif invite avec insistance les équipes enseignantes et les parents d’élèves à se rallier à cette cause pressante. L’objectif est de tisser un réseau de solidarité citoyenne encore plus résilient, de faire bloc face à cette adversité et de mettre en lumière toutes les situations d’enfants et de familles en détresse.
Cet appel à la solidarité résonne comme un rappel des valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité. Il s’agit maintenant de les appliquer sans réserve, d’agir pour que pas un enfant de cette ville, de ce pays, ne soit laissé pour compte.
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