Monde : les actualités internationales en trois minutes chrono
Pour connaître en trois petites minutes l’essentiel des actualités internationales, nous vous proposons ce condensé d’informations. Que se passe t-il dans le monde ?
Ukraine : La France va équiper plusieurs bataillons
La France a décidé de fournir des « dizaines » de véhicules blindés et de chars légers à Kiev dans le cadre de la guerre en Ukraine, selon l’annonce faite par les présidents français et ukrainien, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, à l’issue d’un dîner de travail dimanche à Paris. Dans les semaines à venir, la France se chargera de former et d’équiper plusieurs bataillons ukrainiens avec ces véhicules blindés et chars légers, tout en appelant à accroître la « pression » sur la Russie par le biais de « nouvelles sanctions ». Cependant, il n’y a pas de prévisions pour des livraisons d’avions. La demande de l’Ukraine pour des avions de chasse n’a pas encore reçu de réponse de la part de la France.
La Grande-Bretagne apporte également plus d’armes
De son côté Londres a décidé de livrer des « centaines » de missiles et drones d’attaque à l’Ukraine. Cette aide vise à renforcer les capacités de défense de l’Ukraine face à la situation en cours. Les missiles et drones d’attaque fourniront à l’Ukraine des moyens supplémentaires pour faire face aux défis sécuritaires auxquels elle est confrontée. Cette mesure reflète également le soutien international accru envers l’Ukraine dans cette période critique.
L’armée ukrainienne se félicite d’un « premier succès » proche de Bakhmout
Le commandant des troupes terrestres ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a déclaré que l’armée ukrainienne se félicitait du « premier succès » de son offensive dans les environs de Bakhmout, dans l’est du pays. Cette avancée est considérée comme un accomplissement majeur dans la défense de la ville que les forces russes tentent de prendre depuis l’été dernier.
Turquie : Vers un second tour aux présidentielles
Ailleurs dans le monde, en Turquie plus précisément, selon l’agence officielle Anadolu, le président Erdogan est annoncé comme le vainqueur, cependant son pourcentage de voix reste en deçà de la barre des 50%. Les chiffres sont contestés par l’opposition.
Les résultats non officiels du Haut-Comité électoral turc indiquent que le président turc sortant, Recep Tayyip Erdogan, et son challenger de l’opposition, Kemal Kilicdaroglu, sont dans une course serrée lors de l’élection présidentielle. Cependant, il convient de prendre ces chiffres avec précaution car ils sont sujets à des évolutions constantes. L’agence officielle Anadolu est la principale source d’information actuellement, et elle estime désormais que M. Erdogan ne dépassera pas la barre des 50% des voix.
Si aucun candidat n’obtient 50% des voix, conformément aux règles électorales en vigueur, un second tour sera organisé le 28 mai. Ce serait une première dans l’histoire de la République turque. Dans ce scénario, le troisième candidat, Sinan Ogan, pourrait jouer un rôle décisif en tant que faiseur de rois. Étant donné qu’il est un ancien membre du MHP, le parti ultranationaliste qui fait coalition avec Erdogan, il est possible qu’il apporte son soutien au chef d’Etat. Cependant, les alliances politiques peuvent être sujettes à des négociations et à des changements, et rien n’est encore définitivement décidé.
Thaïlande : Victoire éclatante de l’opposition défiant le pouvoir militaire
Lors des récentes élections législatives en Thaïlande, les deux partis d’opposition prodémocratie ont obtenu une victoire écrasante, arrivant largement en tête du scrutin. Cependant, leur triomphe ne garantit pas automatiquement leur accession au pouvoir. Les deux partis devront maintenant entamer des négociations afin de former une coalition gouvernementale, rassemblant les forces politiques pour gouverner efficacement.
Le parti Move Forward, qui prône un discours progressiste en écho aux manifestations de grande ampleur de 2020 réclamant une profonde réforme de la monarchie, se trouve en position favorable pour devenir la principale force politique au prochain parlement. Cependant, son programme jugé radical, allant de la réforme de la loi sévère sur le crime de lèse-majesté à la fin de la conscription obligatoire, risque de créer de nouvelles tensions avec l’élite militaro-royaliste.
Le rejet du Premier ministre sortant, Prayut Chan-O-Cha, a marqué le scrutin où des millions d’électeurs se sont rendus aux urnes. Prayut Chan-O-Cha était arrivé au pouvoir suite à un coup d’État en 2014, puis a été légitimé en 2019 par des élections controversées. Selon les résultats du dépouillement des bulletins dans 97 % des bureaux de vote, le parti Move Forward occupe la première place avec plus de 13,5 millions de suffrages, sur un total de 52 millions d’électeurs.
